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girls do cry.
29 août 2009

London Calling

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Finalement, j'ai finis par aller à Londres avec ma soeur pour 4 jours, sous la pression parentale (pas le choix, si j'étais pas coincée chez eux, comprendre plus débrouillarde dans la vie, je serais pas obligée de leur obéir au doigt et à l'oeil : je ne peux m'en prendre qu'à moi-même)

Hormis les cinq points que je vais citer, c'était bien. Point numéro un, le voyage avait été "organisée" par ma soeur : on s'est retrouvées dans un hotel à babelweb (zone de métro 5!!), ma soeur n'avait imprimé AUCUN plan, ni ne s'était renseignée sur comment y aller, on a donc gâché toute la première journée à le chercher (avec rien dans le ventre). Point numéro deux, je suis partie avec des tunes de mes parents, le minimum vitale donc, j'avais juste assez de tunes pour me payer une oyster card (à remplir pour aller en zone 5 évidemment donc très chère), à bouffer et une veste militaire à 12£ chez Primark (alors que les tentations ne manquaient pas) : je n'ai jamais été aussi frustrée de ma vie entière. Point numéro trois, on a vu grand, trop grand : en deux jours, on avait fait tous les coins touristiques, mais on a continué à piétiner et marcher dans la ville de long en large, jusqu'à ce qu'au beau milieu de Camden Town, nos pieds nous rappellent qu'ils étaient pas d'accord DU TOUT et nous donnent l'impression de marcher sur des clous les deux derniers jours : ma soeur avait tellement mal qu'elle pleurait tandis que j'avais la nausée de douleur.
En dehors de ça, évidemment, je ne regrette pas. Je me suis souvenue de cette envie lancinante comme un besoin de pisser de revenir vivre là-bas, que même les shops vidés par la marée de la crise dans tous Soho et les affichettes sur la swine flu ne parvenaient pas à calmer. Je n'avais pas aussi bien dormi depuis longtemps, tellement longtemps que je ne me souviens pas quand, en fait. Aussi, je n'ai jamais ramené autant de photos, d'habitude je suis beaucoup moins prolifique, pour ne pas dire décevante. Les gens paraissaient beaux et élégants, le temps passait facilement. Et puis il y avait cette envie et cette urgence, d'être partout à la fois et de tout faire et de tout voir... Je ne me fais pas d'illusion, je sais que le charme d'un même quartier, si je m'y installais finirait par disparaître pour faire place à la banalité du quotidien et à l'habitude. Mais la ville semble si immense et tous ses coins et la possiblité de découvrir recoins tellement infinis et à porté d'oyster card, que j'ai l'impression que je ne m'en lasserais jamais. (et puis au pire, il y aura encore New York à ce moment là)

Maintenant on est fin août. J'ai renoncé à obtenir ma maîtrise et je l'ai annoncé à mes parents. Un déluge. J'essaie de me débrouiller toute seule pour voir une solution, loin des scénarios conte de fée dans ma tête. C'est pas vraiment facile, mais on verra.

♪ Lykke Li - Little Bit

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